Thèmes de recherche

Nawel Ghribi, étudiante en doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie
L’interaction d’un biomatériau avec le corps humain peut engendrer des problèmes d’infections. Le but de ce projet de recherche est de limiter l’infection sur une prothèse orthopédique transcutanée intra-osseuse (ITAP) en titane. Cela permettrait ainsi de résoudre le problème majeur associé à l’implantation d’une ITAP et par le fait même, d’offrir une meilleure alternative aux prothèses externes actuellement utilisées en clinique. Plus précisément, nous envisageons de greffer de façon stable sur le titane deux molécules fonctionnelles, soit un peptide qui favorise l’adhésion des cellules de la peau et un peptide antimicrobien afin de réduire l’infection. L’utilisation de ces peptides permet d’avoir une approche bien ciblée et d’offrir une alternative aux antibiotiques employés abondamment en clinique. Ce projet de recherche est divisé en trois grandes parties. Dans la première partie, nous procéderons à la fonctionnalisation de la surface du titane pour garantir un bon greffage des deux peptides. A chaque étape de modification de surface, nous déterminerons l’efficacité du greffage et les propriétés physicochimiques du matériau à l’aide de différentes techniques de caractérisation de surface. Dans une deuxième partie, nous évaluerons l’adhésion, la prolifération et la viabilité des cellules de la peau. Nous comparerons également leur étalement et leur morphologie sur les différents substrats modifiés. Enfin dans une troisième partie, nous évaluerons le caractère antibactérien des surfaces modifiées par des tests d’adhésion et de viabilité des bactéries.

Saeideh Shokrollahi, étudiante à la ma^trise en génie des matériaux et de métallurgie
Information à venir

Amna Amri, étudiante au doctorat en génie des matériaux et de métallurgie
Les pathologies relatives aux valves cardiaques sont devenues un important problème de santé publique et représentent la troisième forme de maladie cardiovasculaire la plus répandue dans les pays industrialisés. Pour le replacement des valves aortiques défaillantes, une technique non invasive et moins traumatisante a été développée (Transcatheter Aortic Valve Implantation TAVI) puisqu’il y a un grand nombre de patients considérés à haut risque chirurgical et qui ne supportent pas une chirurgie à cœur ouvert. Le TAVI consiste à introduire une valve (qui est montée sur un stent et sertie à un faible diamètre) par un cather à l’intérieur du réseau vasculaire et de déployer cette dernière en position aortique, et ce, sans avoir recours à une intervention chirurgicale conventionnelle sous circulation extracorporelle. Cette technique utilise des bioprothèses valvulaires ; ce sont des valves faites à partir de tissu animal qui est coûteux et très fragile. En effet, cette procédure nécessite le sertissage de ce tissu biologique dans un stent métallique pour l’introduire dans un cather. Cette étape engendre des plis dans le tissu biologique entrainant sa dégradation prématurée ce qui conduit à un taux de mortalité très élevé. Afin de pallier aux inconvénients d’un tel dispositif, il faut utiliser une structure valvulaire moins sensible aux contraintes imposées tel que le textile qui est une structure discontinue, souple, résistante et biocompatible. L’objectif de mon projet est de développer une valve cardiaque faite avec un matériau textile hybride (association de couche de textile tissé avec une couche de textile non tissée). La couche de textile tissé confère à la valve une résistance mécanique ainsi qu’une souplesse lors de l’ouverture et de la fermeture des feuillets de la valve tandis que la couche de textile non tissé est rajoutée dans le but de minimiser la réaction inflammatoire. Les caractéristiques de ce matériau hybride seront optimisées au moyen d’une étude de propriétés mécaniques, de cultures cellulaires de fibroblastes et d'implantations chez les brebis. Ce textile hybride sera par la suite chimiquement fonctionnalisé afin de remédier au problème de calcification de la valve qui pourrait la rigidifier et par conséquent compromettre son fonctionnement.

Émilie Prouvé, étudiante au doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie (UL), physicochimie de la matière condensée (Université de Bordeaux)
L’utilisation d’implants orthopédiques a fortement augmenté au cours des dernières décennies. Par exemple, entre 2010 et 2015, le nombre de remplacements de la hanche et du genou a augmenté de 20% au Canada. Cependant, les performances à long-terme des implants orthopédiques sont actuellement limitées et peuvent être inférieures à la durée de vie du patient. Ceci est dû au faible potentiel des biomatériaux utilisés à recruter les cellules souches mesenchymateuses (MSC) de la moelle osseuse et à orienter leur différenciation en ostéoblastes, ce qui résulte en un manque d’intégration de l’implant avec le tissu osseux de l’hôte. Ce projet vise donc à identifier les caractéristiques d’un biomatériau qui vont permettre une bonne adhésion des MSCs ainsi que leur différenciation en ostéoblastes. Pour ce faire, des hydrogels de polyacrylamide-co-acide acrylique vont être synthétisés en variant leur rigidité afin d’évaluer l’impact sur l’adhésion et la différenciation de MSCs humaines. Ensuite, différents peptides seront greffés de façon covalente et homogène à la surface des gels pour moduler l’adhésion et la différenciation des cellules. Les peptides étudiés seront RGD pour améliorer l’adhésion cellulaire et BMP-2 pour favoriser la différenciation ostéoblastique. Enfin, ces peptides seront répartis sur le matériau sous forme de différents motifs, avec d’une part des motifs organisés qui ont déjà montré un impact positif sur le comportement des MSCs sur d’autres matériaux, et d’autre part des motifs désorganisés qui eux, sont encore peu étudiés à ce jour. Les motifs organisés seront réalisés grâce à une imprimante à jet d’encre, tandis que les motifs désorganisés seront réalisés à l’aide d’une technique de spray. Ce projet permettra donc d’évaluer l’impact de différents paramètres (propriétés mécaniques du matériau, présence de peptides, greffage homogène, motifs désorganisés, motifs organisés) ainsi que l’impact de l’association de ces paramètres sur l’adhésion et la différenciation ostéoblastique des MSCs.

Morgane Laurent, étudiante au doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie (UL), génie électrique (Université Paul-Sabatier)
La plupart des stratégies visant à améliorer l’hémocompatibilité des prothèses artérielles ciblent le recouvrement par les cellules endothéliales (CE) afin de reproduire l’intima artériel naturel. En pratique, l’implantation de prothèses artérielles mène à un phénomène appelé hyperplasie néointimale, caractérisé par l’obstruction du vaisseau due à la prolifération tridimensionnelle des cellules musculaires lisses (CML) sur la paroi de la prothèse. Des études antérieures ont démontré le potentiel de certains médicaments à inhiber cette prolifération tout en permettant aux cellules endothéliales de proliférer en monocouche. Les technologies plasma ont été utilisées par le passé pour modifier la surface de biomatériaux et ainsi améliorer leur biocompatibilité. En sélectionnant les conditions expérimentales du plasma appropriées, il est possible de construire un polymère plasma avec des propriétés sur mesure. Dans ce contexte, j’utilise une décharge à barrière diélectrique pour développer un polymère biodégradable qui pourra être utilisé comme système à libération contrôlée. Le lactate d’éthyle est utilisé comme précurseur en raison de son potentiel à former un polymère plasma similaire au poly(acide lactique), qui est un polymère biodégradable déjà utilisé pour des applications biomédicales. L’influence des conditions du plasma telles que la puissance, le temps de dépôt et le gaz vecteur est étudiée et comparée à la vitesse de dégradation in vitro des couches polymères obtenues. L’idée est d’ensuite étudier le relargage d’un principe actif piégé à l’intérieur de ces couches. Enfin, des tests de cytotoxicité seront effectués pour attester de l’efficacité du système face à la prolifération des CML et sa non toxicité face aux CE in vitro.

Faeghe Fotouhi, étudiante au doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie (UL)
Information à venir.

Alex Gélinas, étudiant à la maîtrise en génie des matériaux et de la métallurgie (UL),
Information à venir.

Natalia Milaniak, étudiante au doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie (UL), génie électrique (CNRS PROMES Perpignan)
Les nanocomposites sont de plus en plus intéressants dans diverses disciplines de la science en raison de leur capacité à modifier les propriétés des matériaux, alors que leur épaisseur reste dans la gamme de l'échelle nanométrique. Le but ce projet de thèse est de développer une méthode pour contrôler l'introduction de nanoparticules (NPs) dans un film mince afin de créer de nouveaux matériaux avec des propriétés spécifiques contrôlées. Ces matériaux ont pour application la conversion d’énergie solaire ou la biomédecine (encapsulation de médicaments). Ces films minces multifonctionnels seront obtenus par AP-PECVD (Atmospheric Pressure - Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition). Un précurseur gazeux ou liquide est injecté dans un plasma généré par une décharge à barrière diélectrique (DBD). Ce type de décharge est compatible avec le traitement de grandes surfaces en continu. Le plasma basse température active le précurseur qui polymérise à la surface pour former le film mince. Si les NPs et le liquide sont simultanément introduits dans le plasma, un film mince nanocomposite se dépose. Pour contrôler la morphologie du composite, deux tensions sinusoïdales de fréquences différentes doivent être alternées à une échelle de temps courte comparé au temps de résidence du gaz dans le plasma. Cette alternance est obtenue via une double modulation. La fréquence la plus basse contrôle le transport des NPs vers la surface et l'autre contrôle la croissance du film mince. Afin de mieux comprendre le processus et d’optimiser la forme de la tension, une étude approfondie est réalisée sur les NPs en vol dans le plasma et sur celles incorporées dans la matrice. La composition chimique du plasma est aussi caractérisée spatialement par IRTF. Pour améliorer la sensibilité des mesures, le lactate d'éthyle qui comporte sept bandes d'absorption dans l’IR et des nanoparticules de silice ont étaient choisies comme précurseur du film mince nanocomposite. De nouvelles formes de tension sont comparées ainsi qu'un régime DBD différent qui modifie la densité d’électrons, d’ions et donc la charge des NPs et le taux de dissociation du précurseur liquide. L'analyse infrarouge du plasma est corrélée à l'analyse de la composition chimique et à la morphologie du film mince.

Souhaila Ghadhab, étudiante au doctorat génie des matériaux et de la métallurgie
L’amélioration de la biocompatibilité des prothèses à long terme représente un défi important. En effet, comme tout matériau intégré dans le corps humain, l’infection demeure la complication la plus grave en chirurgie orthopédique . L’objectif de cette thèse est de développer un implant orthopédique intra osseux résistant aux infections de bactéries. Notre défi est de fournir du titane avec deux propriétés fonctionnelles qui sont susceptibles de prévenir la colonisation de bactéries. La première propriété visera la promotion de l’adhésion des cellules de la peau pour les amener à proliférer à la surface de l'implant (Fonction passive), alors que la deuxième propriété fournira à la surface des propriétés antibactériennes (Fonction active). Ce sujet est divisé en trois grandes parties ; la première consistera à modifier la surface de titane. Cette modification de surface nous permettra de greffer une protéine de la matrice extracellulaire, dont le rôle est d’améliorer l’adhésion des cellules sur la surface. La deuxième partie de sujet visera à greffer un antibiotique efficace contre un grand nombre de bactéries pour limiter l`infection. A chaque étape, différentes techniques de caractérisation de surface seront utilisées pour déterminer l’efficacité du greffage et les propriétés physicochimiques du matériau. La troisième partie de sujet visera à stériliser les surfaces de titane modifiées pour évaluer leur stabilité et leur activité biologique.

Ivan Rodriguez-Duran, étudiant au doctorat en génie des matériaux
L'objectif à long terme est d'élaborer des nouvelles stratégies de modification de surface basées sur les plasmas froids à pression atmosphérique (en particulier ceux qui sont contrôlés par des barrières diélectriques et ceux qui ont subi les champs électromagnétiques à haute fréquence) pour résoudre les problèmes de l'industrie des matériaux liés aux questions de l'énergie de surface. Ces questions sont d'une importance capitale dans plusieurs applications quotidiennes où se produisent des situations indésirables : par exemple, la formation sur les matériaux en verre de brouillard ; l’accumulation de saleté sur le verre ou le bois ; la mauvaise adhérence de la peinture ou du vernis sur les matériaux plastiques, métaux, bois ; l’accumulation de givre sur les fils électriques ou les avions ; l’adhérence des bactéries sur les textiles et autres composants polymères d'appareils de chirurgie. Les avantages des plasmas froids à pression atmosphérique pour de telles applications sont nombreuses et permettent d’aborder des préoccupations majeures de l'industrie : opération à pression atmosphérique (pas besoin de systèmes d'aspiration larges et complexes), respectueux de l'environnement, haut rendement du procédé, compatibilité avec les matériaux sensibles à la chaleur et grande flexibilité entre autres. Nous nous concentrerons sur deux problèmes identifiés par notre partenaire industriel, Multiver, grâce à une solution unique et innovante, offrant donc des avantages clés pour leurs produits sur la concurrence. D'une part, la formation de brouillard sur le verre a été clairement identifiée comme un problème majeur pour l'industrie du verre tandis que, d'autre part, les technologies du verre autonettoyant sont en hausse pour répondre aux demandes de certains clients. En conséquence, l'objectif à court terme de la recherche est de développer un revêtement à base de plasma atmosphérique pour conférer en permanence et simultanément des propriétés antibuées et auto-nettoyantes pour les matériaux en verre.

Caroline Royer, étudiante au doctorat en génie des matériaux et de la métallurgie (UL), physicochimie de la matière condensée (Université de Bordeaux)
Les substituts vasculaires utilisés actuellement en chirurgie ne favorisent pas le recouvrement interne par les cellules colonisant naturellement l’intérieur des vaisseaux sanguins. L’objectif de ce projet est d’identifier des principes actifs innovants à greffer sur une surface de polymère (ici le PET) pour favoriser le recrutement, l’adhésion la prolifération et la différenciation de populations cellulaire spécifiques : les progéniteurs endothéliaux et les cellules endothéliales matures, dans le but de recréer la couche interne de cellule qui tapisse l’intérieur des vaisseaux sanguins. Dans un modèle animal, les cellules progénitrices ont été identifiées comme les cellules parvenant à coloniser ces prothèses vasculaires. Dans ce contexte, nous allons greffer des molécules bioactives en suivant des micromotifs (ou patrons) obtenus par photolithographie, ce qui nous permettra des greffer deux principes actifs sur une même surface, des travaux antérieurs montrent que l’utilisation de surfaces avec des micromotifs a un impact sur le devenir des cellules. Ces matériaux seront étudiés avec différentes méthodes de caractérisation de surface, puis ils seront testés in vitro en culture statique et en culture dynamique reproduisant les conditions physiologiques du flux sanguin.

Stéphanie Vanslambrouck, stagiaire post-doctorale, génie des matériaux et de la métallurgie
A l’heure actuelle, l’amélioration des propriétés d’hémocompatibilité des biomatériaux représente un réel défi. Les surfaces de ces matériaux peuvent être modifiées par le greffage de molécules bioactives (peptides, protéines, facteurs de croissance, …) améliorant ainsi leur biocompatibilité. Les objectifs de ce projet sont de greffer chimiquement la fibronectine, protéine favorisant l’adhésion cellulaire, sur des gaufres de silicium en utilisant différents bras d’ancrage et d’étudier l’influence de ces différents bras d’ancrage sur la conformation et sur la bioactivité de la fibronectine. Pour ce faire, les gaufres de silicium sont, dans un premier temps, modifiées par silanisation permettant par la suite le greffage de la fibronectine en utilisant les différents bras d’ancrage, variant selon leur hydrophobicité (chaîne alcane ou oligomère PEG) et leur longueur ainsi que leur point d’ancrage (groupement –COOH ou maléimide) pour y greffer la fibronectine.

Simon Soulié, étudiant à la maîtrise en génie des matériaux et de la métallurgie (UL), génie électrique (Université Paul-Sabatier)
L’utilisation de matériaux de substitution osseuse augmente continuellement en chirurgie orthopédique, cranio-maxillofaciale et reconstructrice. Les pertes de substance osseuses étendues restent un défi majeur en termes de reconstruction (plus de 2,2 millions de greffe dans le monde par an). Une telle demande ne peut être satisfaite par les seuls moyens conventionnels. Il est nécessaire de développer un matériau biocompatible qui soit capable d’assurer une fonction avec une réponse appropriée et sans effets indésirables sur l’environnement biologique dans lequel il est appelé à fonctionner. En plus de la biocompatibilité, on recherche des matériaux biorésorbables pouvant se décomposer tout naturellement dans l’organisme humain pour être remplacés par un tissu vivant. Les biopolymères sont dégradés naturellement dans l’organisme humain par hydrolyse (enzymatique) et libèrent des molécules assimilables et non toxiques. La fibre naturelle d’asclépiade possède des propriétés biologiques et mécaniques adéquates pour être utilisée comme matériau de remplacement temporaire dans le corps humain (biodégradable, non toxique et poreuse). Il est nécessaire de fonctionnaliser cette fibre pour la rendre biocompatible. Cette fonctionnalisation sera effectuée par plasma à la pression atmosphérique. Suite à ce traitement des molécules d’adhésion, de prolifération et/ou de différentiation cellulaire seront ajoutés à la surface de la fibre d’asclépiade. À terme, nous souhaitons utiliser ce matériau pour la reconstruction in vitro de l’os ou l’implanter in vivo pour initier la réparation osseuse au sein même du patient.in vitro.

Laurine Martocq, étudiante à la maîtrise en génie des matériaux et de la métallurgie (UL), génie électrique (Université Paul-Sabatier)
Chaque année, 220 000 canadiens contractent une infection lors d’un séjour au sein d’un établissement de santé et 8 000 en meurent. Les biofilms, responsables du développement de ces infections dites « nosocomiales », sont des communautés structurées de microorganismes attachées à un support. Ils se forment suite à la présence de protéines et autres composés sur la surface. Ils favorisent également les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) lors de l’ingestion d’aliments infectés dans la restauration collective. La résistance accrue de ces microorganismes envers les stratégies de lutte déjà existantes (antibiotiques, …) pousse à développer de nouvelles méthodes. Pour ce faire, l’argent ionique, connu depuis des siècles pour ses propriétés antimicrobiennes, sera utilisé dans ce projet sous forme de nanoparticules d’argent (AgNPs). Elles seront enterrées dans une matrice afin de pouvoir les protéger de l’oxydation rapide et également de contrôler le relargage des ions Ag+. Ce travail va donc reposer sur l’étude de l’interaction d’une protéine, provenant du plasma sanguin humain, en contact avec des couches minces nanocomposites contenant des AgNPs. La protéine en question est la fibronectine (FN) et elle joue un rôle important dans de nombreux mécanismes d’adhésion cellulaire (notamment dans l’endothélialisation des vaisseaux). La microscopie Infrarouge à Transformée de Fourier (FTIR) et la microscopie à force atomique (AFM) seront utilisées dans cette étude afin d’étudier le changement de conformation de la FN en contact des couches. L’objectif de ce projet est donc d’améliorer la connaissance sur le phénomène d’adsorption des protéines qui constitue l’étape cruciale dans l’adhésion des microorganismes. Pour cela, on étudie comment se comporte la FN et quelle structure dans l’espace (quelle conformation) elle adopte après son adsorption sur des couches minces nanocomposites antimicrobiennes contenant des AgNPs. Cette étude va permettre de vérifier si les AgNPs vont influer sur la conformation de la FN lors de son adsorption.in vitro.